Chapitre 2 : Un choix
- " Mademoiselle Belov, je suis Jack Di Vitale, enchanté également. Merci d'avoir trouvé ma fille. "
- " Ce n'est rien, tout le monde aurait fait la même chose à ma place. "
-" Tout de même. Pourrais-je vous demander ce que vous faisiez sur le toit, qui si je me rappel bien est interdit au public. "
- " Hmmm, je …. "
Je ne pus finir ma phrase que me vue se troubla, je me rendis compte que je pleurais que quand Monsieur Di Vitale, confus, me tendis un mouchoir. Je lui tendis à la place sa fille pour ne pas la faire tomber tant je tremblais, puis, j’essuyai mes larmes. Je mordis mes lèvres pour ne pas éclater en sanglots. Une fois sèche, je souris embarrassée à mon interlocuteur.
- " Je suis désolée de mettre mise à pleurer si soudainement. "
- " Non c'est moi qui suis désolé. Je n'aurai pas du être si indiscret, si vous y étiez c'est que vous aviez de bonnes raisons. "
- " Ce n'est rien, on devrait peut être penser à aller coucher ta fille. "
- " Ma fille ? … Ah oui Marie. Zut je l'avais oublié, elle est tellement légère que je ne me rappelais plus de l'avoir dans les bras. Quel père fais-je ? " S'exclama t-il en rougissant.
Je me surpris à rire devant sa mine embarrassée. Il se retourna vers la direction dont il était venu, je le suivis tranquillement tout en regardant la pédiatrie. Les couleurs sont gais, les murs sont bleus ciel agrémentés de tâches rouge, jaune, verte. Des dessins tapissèrent les murs, représentant des personnes heureuses, des paysages ensoleillés. On passa devant un salle remplie de rire, je m'arrêta un instant pour regarder ce qui se passait. Cela devait être une salle de jeu car elle était remplie d'enfants jouant ensemble avec différents jouets, sûrement mis à disposition par l'hôpital. Des infirmières s'occupaient d'eux, tous le monde avait le sourire aux lèvres. Je sentis mes yeux me piquer, et mon cœur me faisait souffrir. Une main se posa soudainement, je fis un bond de frayeur, en me retournant je vis monsieur Di Vitale. Il avait l'air soucieux, de plus, il ne porta plus Marie, cela voulait dire que j'étais resté à ma place un petit moment. Donc c'est en voyant mon absence derrière lui que Mr. Di Vitale a du faire demi-tour pour me chercher et m'a trouvé devant la salle de jeu.
- " Miss Belov, vous allez bien ? " Me demande t-il inquiet.
- " Oui, désolée de vous avoir inquiétez. "
- " Ce n'est rien et si nous allions au Relais U pour faire connaissance ? "
- " Bien sur, passons par ma chambre pour que je puisse prendre mon porte monnaie. "
- " Oh non, non. C'est moi qui vous invite, donc c'est moi qui paie. "
- " Mais, mais, … "
- " Pas de 'mais' c'est ainsi, je suis un gentleman. Ma mère m'a inculqué les bonnes manières, si elle apprenait que j'ai laissé une dame payer une addition elle me tirerait les oreilles. "
-" Bien, nous allons vous éviter cette torture alors. "
- " Vrai ?! Cool ! Hahum, désolé. Allons-y. " Rougit-il sous son exclamation.
Il me prit par la main et m'emmena vers le Relais U. On passa commande, puis, nous sommes allés dans un coin isolé pour être tranquille. Assis face à face en train de siroter nos boissons, le silence était apaisant, ce fut Jack qui le rompit en premier.
- " Miss … " Commença t-il.
- " Appelez moi Larissa et tutoyez moi, on doit avoir a peu près le même âge. " Le coupais-je.
- " Je vous...te retourne la politesse Larissa, appel moi Jack. "Il me fit un sourire me faisant légèrement rougir.
- " Bien, que voulais tu dire Jack ? "
- " Hmm, ah oui ! Larissa, je sais que nous nous venons tout juste de nous rencontrer, mais je sens chez toi une grande tristesse. "
- " Jack, je … "
- " Laisse moi finir. On dit que parler à un inconnu de nos problèmes fait du bien. Sache que je t'écouterais Larissa. Je ne le fais pas par gratitude pour ce que tu as fait à ma fille ou par pitié, mais pour toi, pour que tu ailles mieux. "
- " Avant toute chose, je dois te dire que je suis une louve-garou. " Lui dis-je pas très sur de moi.
- " Larissa, Bambina, je l'ai toujours su. Depuis l'instant où je t'ai vu à la réception. "
- " Bambina ? Toujours su ? "
- " Désolé si le terme t'offense, je suis d'origine italienne et certains termes tel que 'Bambina' me sont restés. "
- " Ce n'est pas grave, j'ai juste était surprise. Et pour l'autre question ? "
- " Comment je l'ai su ? Simple, je suis dans la même situation que toi. "
- " Tu veux dire que ? "
- " Que je suis un loup-garou ? Oui. "
- " Mais pourquoi je ne l'ai pas senti ? "
- " Je suis un loup alpha de puissance élevé, je sais cacher ma présence. "
- " Oh ! Je peux donc te parler à cœur ouvert, tu comprendra donc ma tristesse. "
- " Oui, et puis, on dit que je suis très bon pour écouter les autres. "
- " Bien. Si j'étais sur le toit c'est parce que je voulais me suicider en sautant du toit. "
- " Pardon ?! » Il fit un bond, me surprenant au passage par son mouvement. "
Il me regarda comme si j'étais une folle, peut être en étais-je une ? En attendant qu'il se calme, je bu mon Ice Tea et je mis en ordre mes idées pour savoir comment j'allais continuer mon histoire. En le regardant dans les yeux, je vis que le loup était parmi nous et que Jack faisait de son mieux pour reprendre le contrôle sur lui-même et éviter de se transformer en plein hôpital.Je lui pris la main par dessus la table et la serra tendrement pour l'aider à reprendre le contrôle, en réponse, il me fit un sourire crispé. Pour finir de se calmer, il prit une grande inspiration en fermant les yeux, et se laissa tomber sur la chaise, une fois sur que son loup soit sous contrôle, il ouvrit les yeux et me regardant directement dans les yeux, mais je pouvais tout de même voir l'ombre du loup tapis sous la surface.
- " Je pense que je vais arrêter mon histoire maintenant pour ta paix et la paix de l'hôpital. "
- " Je suis désolée Larissa, normalement j'arrive à me contrôler, mais là. Comme je te l'ai dis, je suis un gentleman, et apprendre qu'une femme a essayé de se suicider, c'est au-dessus de mes forces. Surtout une louve, vous êtes un trésor pour nous car vous êtes donneuse de vous, c'est ainsi que ma mère m'a éduqué. "
- " Franchement, les hommes comme vous sont en voie de disparition. "
- " Des hommes comme moi ? "
- " Oui, des gentlemans. Pas comme mon ex-compagnon. "
- " Quoi ? "
- " Oui c'est à cause de lui que j'ai voulu faire le saut de l'ange, enfin en partie. "
- " Mi Scusi ?!!! "
-" J'ai voulu sauté car j'ai perdu ma meute, mon compagnon, mon enfant, bref tout cela à cause d'une garce. Cette traîtresse a pris ma place et j'ai fait une fausse couche, c'est pourquoi je suis à l'hôpital."
- " Merde ! Je ne croyais pas que c'était si grave. Quand tu dis avoir perdu ton compagnon, tu veux dire que … "
- " Oui, il a révoqué le lien entre lui et moi, et par extension la meute et moi. "
- " Le salaud ! Il donna un coup dans le mur qui se trouvait à côté de nous sous l'effet de la colère. Un compagnon ne doit jamais faire cela ! D'un c'est douloureux pour les deux et de deux c'est inimaginable. Même si c'est le ou la compagne a fait une grave erreur, on ne révoque jamais un lien, surtout si la compagne vient de perdre son enfant, cela peut la tuer. Et tu dis qu'il l'a fait pour créer un lien avec une autre alors que vous veniez de perdre votre enfant ? L'ordure, c'est contre nos lois, tu dois le mener face au conseil, je t'y aidera. Attend "! Il se retourna vers moi, alors que pendant tout le temps qu'il me parlait il avait arpenté le couloir de long en large. " Il savait que tu étais enceinte ? "
- " Oui il est venu ici avant-hier pour me dire que j'étais une solitaire à partir de maintenant. Ses derniers mots durent « Je ne veux pas d'une compagne faible qui ne peut mener à terme une grossesse, Julie, elle, le peut ». C'est ainsi que j'ai appris que la femme qui a pris ma place était enceinte de 4 mois, ce qui correspond a peut près à la date où je l'ai présenté à ma meute le jour de mon anniversaire. "
- " Je vais le tuer. " Marmonna Jack entre ses dents, son loup bien présent parmi nous. Un tel loup ne mérite pas d'avoir une meute, encore moins de vivre. Sur ces mots, il se leva d'un bond près à débouler hors de l'hôpital pour trouver sa proie.
- " Jack, non ! Pense à ta fille, tu ne veux pas être traîné devant le conseil pour meurtre ? "
Il expira par le nez et se pinça le pont de son nez pour reprendre son calme, puis il vida son verre d'une traite et se rassit, me prenant à son tour par la main.
- " Tu as raison Larissa, je suis désolé. Bien, que vas-tu faire maintenant que tu es une solitaire ? Il t'a donné un délai ? "
- " Oui, un mois. Je ne sais pas encore ce que je vais faire après ma sortie. Sûrement quitter la ville et essayer de me faire accepter dans une autre meute. "
- " Dit, j'ai une idée. Et si tu venais dans la mienne ? "
- " Hein ? Mais on vient tout juste de se rencontrer, comment peut tu me juger digne d'être un membre de ta meute ? "
- " Je suis doué pour juger le gens. "
- " Et ta meute ? Peut elle accepter aussi facilement une solitaire telle que moi ? "
- " Elle me fait confiance , et puis, c'est le devoir d'un alpha, d'un homme de prendre soin d'un solitaire, surtout si c'est une femme. "
- " D'accord, je veux venir avec toi. "
Pour sceller notre accord, je lui embrassa la joue, le prenant par surprise. En rigolant, je me recula pour finir mon verre.
A suivre